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Conclusion

Suite à nos recherches concernant l’art engagé en Tunisie ainsi que sur la situation autant politique que sociale dans notre pays, nous en sommes arrivés à la conclusion suivante :

 

L’art, plus précisément l’art engagé dans notre cas, reflète les transformations sociales et politiques du pays en bien des manières.
Notre point d’appui a été la révolution tunisienne, phase de l’histoire qui regroupe dans une même période le début d’un nouveau régime démocratique qui succède à la dictature bien trop longue de Ben Ali ainsi que le début de l’expression libre des artistes tunisiens.

Une fois que l’état qui les empêchait d’exercer leur passion selon leur bon vouloir fut desserré, les artistes tunisiens ne se sont pas ménagés. Caricaturistes, rappeurs, peintres, acteurs ce sont passé le mot :
 Maintenant que nous pouvons le faire, dénonçons les conditions de vie dans lesquelles vivent certaines familles ; améliorons les conditions de vie des gens ; parlons de cette corruption qui a rongé le pays jusqu’à la moelle etc.…

 

Donc en quoi l’évolution de l’art engagé reflète-elle les transformations sociopolitiques en Tunisie ?

L’évolution de l’art engagé en Tunisie coïncide avec l’évolution sociale de ses habitants, d’une part, et d’autre part avec l’évolution du pays sur son chemin politique.
En effet, si un artiste décide de s'exprimer à propos d'un sujet tabou en Tunisie, il devra se confronter à l’opinion publique d’un côté et à la scène politique de l’autre, de sorte que pour s’exprimer il faudrait d’abord changer les mentalités. C’est là que les artistes entrent en action.


En défendant un point de vue, l’artiste essaiera de changer les mentalités et à partir du moment où l’on parle d’un tabou, et bien ce n’en est plus un ! 

 

L'artiste engagé critique et expose la situation dans laquelle il vit,dénonce les problèmes sociaux et politiques pour essayer de changer les choses.

L'art engagé a evolué en bien des manières : d'abord une expression libre quasi-inexistante reflétant le peu d’intérêt que portait le gouvernement au pays et ne se souciant que de son propre bénéfice ; puis plus on se rapprochait de la révolution, plus la société s’enflammait comme le représentaient si bien les artistes tunisiens dans leurs oeuvres.


Mais pour aller droit au but, l’art reflète les transformations sociales et politiques du pays car  il est le miroir de ces transformations, l’art est le mirroir de la société, la satire de la politique.


Ce feu bouillonnant dans les veines du peuple tunisien ne s’est pas encore éteint, même après la révolution, car il reste encore tant de chose à faire et à améliorer. Les artistes sont peut-être des petites pierres à l’édifice, mais sans elles on n’en serait probablement pas là.

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