ArtyMagazine :
Le Rendez-vous de l'art engagé !
L'art engagé : Un tremplin pour les minorités
L'homosexualité
En septembre 2015, une photo montrant deux couples homosexuels s’embrassant devant le Palais des sports d’El Menzah a fait polémique sur les réseaux sociaux.
En effet, l’homosexualié est criminalisé par l’article 230 de la Constitution : « La sodomie, si elle ne rentre pas dans aucun des cas prévus dans les articles précédents, est punie de l’emprisonnement pendant trois ans » . La photographe engagée Nejma Ksouri a choisi de lutter afin de rendre acceptable l’homosexualité dans les sociétés Tunisiennes.
Elle affirme que la sexualité reste tabou dans la société Tunisienne, ce pourquoi elle essaye d’exprimer à travers ses œuvres son ambition de voir une Tunisie libre et ouverte d’esprit .




Un court métrage engagé : "Face à la mer"
Sabry Bouzid, jeune réalisateur Tunisien, présente le 10 décembre 2014, lors des Journées Cinématographiques de Carthage un court-métrage traitant des homosexuels en Tunisie.
« Face à la mer » raconte l’histoire du coming-out d’un jeune peintre Tunisien, Yassine, qui vit dans la crainte d’assumer son homosexualité. Mais l’insistance de son amant de longue date, Karim, va le pousser à avouer sa vraie nature. Sabry Bouzid se confie, lors d’un entretien, en ligne sur Tunesien :
« Pour moi l’image du « couple » est claire, quand on dit « couple », on dit « amour ». J’ai voulu traiter de ce sujet, j’ai voulu m’intéresser à un amour qui serait plus fort qu’un amour « normal ». Donc j’ai choisi l’homosexualité parce que je trouve que c’est un amour qui combat la société, qui combat les clichés. »
Le réalisateur engagé exprime son envie, à travers ce court-métrage, de voir les mentalités changer, sachant qu’il y a beaucoup d’homosexuels en Tunisie qui ont peur de s’assumer à cause de la place de l’homosexualité en Tunisie.
Traduction des phrases dites dans la bande d'annonce :
Homme : Qui t'as dis que j'aimais les femmes?
Femme : Un homme qui n'aime pas les femmes, ça n'existe pas.