ArtyMagazine :
Le Rendez-vous de l'art engagé !
Une expression d'art engagée minime avant la révolution
La censure des médias audiovisuels
Avant que le gouvernement n’autorise d’autres fournisseurs à entrer dans le paysage radiophonique tunisien (en 2003), les émetteurs radios étaient exclusivement étatiques et les émetteurs privés étaient interdits sur le territoire.
Pourtant même après l’ouverture du paysage médiatique à des émetteurs radio privés, l’Etat a maintenu son contrôle en observant rigoureusement les fournisseurs. Ces derniers devaient obtenir une autorisation du ministère de l’Intérieur afin de pouvoir diffuser.
Par ailleurs, beaucoup de demandes de licences ont été refusées par le ministère (comme celle du journal « Al-Mawkif »), néanmoins certaines stations de radio comme la célèbre Mosaïque FM (qui était proche du gouvernement) qui elle a obtenu le droit de s’exprimer d’une manière assez libre ou en tout cas revendiquait la liberté d’opinion et d’expression (droit d’aborder des thèmes jusqu’à lors ‘tabou’ comme la sexualité, le chômage etc... mais devant tout de même restreindre les informations concernant la politique) .
Le paysage médiatique était censuré à toutes les échelles, et plusieurs programmes télévisés et web ont d’ailleurs été censurés durant la période du régime de Ben Ali, ce dernier n’autorisant que les programmes de distraction mais pas d’information.

Photo publiée par Le Figaro, le 25 janvier 2011

Photo publiée par Tunisie-Radio